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Depuis trois semaines, les clubbers et clubbeuses de la région dansent au rythme de ce qu’il mixe. Retour sur le parcours de Serge Pain, qui l’a amené à créer, à 47 ans, le LS Club à Sérent. DJ avant sa majorité, CAP mécanique option diéseliste et expérience d’électricien en poche, c’est finalement vers le métier de disc-jockey que se tourne Serge.

« A la base, j’adore tout ce qui est sonorisation, son et musique. De plus, J’aime faire danser les gens. Les voir s’éclater est pour moi une satisfaction», explique-t-il. C’est à seulement 17 ans qu’il commence à faire ses gammes, en apprentissage, au sein de la boîte de nuitl’Imprévu en Loire-Atlantique. Bien rodé, il devient DJ résident pour la première fois au Quartz à Montoir de Bretagne, toujours en Loire-Atlantique. Une région dans lequel il passe une grande partie de sa carrière. Avec une dizaine de clubs à son actif, il se constitue un joli CV et engrange de l’expérience. Tout en restant le même. « Ce qui est paradoxal, c’est que je ne suis pas un super fêtard. J’ai simplement beaucoup d’humour. J’avoue que je n’aime pas me mettre en avant, je ne me montre pas. Il arrive même parfois que je ne veux pas que mon nom s’affiche dans un flyer. »

Un état d’esprit que confirme Jérôme Lestoquoy, le directeur du LS Club : « Il travaille pour les autres. Il adapte sa playlist par rapport à la clientèle présente. Si j’ai voulu faire partie de l’aventure, c’est parce que je partage sa vision du travail en discothèque. »
 

UN BINÔME INDISSOCIABLE
 

Lorsque Serge reçoit une proposition de la part d’une discothèque, une condition non négociable est requise : sa femme, Christelle, 38ans, doit faire partie de l’aventure. « J’ai toujours voulu qu’elle travaille avec moi. On s’est connus en discothèque, on a toujours travaillé ensemble. Et maintenant, même ma fille se joint à l’équipe. ».

Une condition qu’il a également fortement suggéré dans son autre domaine professionnelle : la sonorisation. En parallèle de ses talents de DJ, Serge a travaillé au sein de l’entreprise E44 (Électronique 44) . Il a donc pu mettre en application son apprentissage dans l’électronique tout en alliant sa passion. Il y a une douzaine d’années, une opportunité lui est offerte : celle de posséder sa propre enseigne dans le domaine de la sonorisation. Serge demande une seule chose à son employeur : qu’il embauche sa femme, alors policière municipale. Proposition acceptée. Serge et Christelle rachètent alors le projet « E56 », un peu par la force des choses.

« Ceux qui devaient réaliser ce projet n’étaient pas en accord sur divers points. C’est pour cela que mon patron m’a demandé de reprendre cette nouvelle enseigne. Au bout d’un an, nous pouvions racheter le magasin. On l’a finalement fait au bout de deux semaines pour éviter qu’il soit revendu».
 

SÉRENT, UN ABOUTISSEMENT
 

Suite à cette nouvelle vie professionnelle, Serge a décidé de mettre sa carrière de DJ entre parenthèses. C’est alors qu’un jour de 2008, il reçoit la visite du patron du New Must à Questembert et du Vogue à Lorient, Sébastien. Il vient acheter du matériel pour ces établissements. Il lui annonce également qu’il recherche un dj pour animer une salle « années 80 ».

« Pour lui, le métier de disc-jockey, c’est comme une drogue. Il a remis le pied à l’étrier, il y a regoûté et il n’a pas pu s’en passer», sourit Christelle. C’est donc un retour qui se fait à Questembert, pour un an et demi au New Must puis un an, en 2012, sous le nom du Cristal Club. Puis, nouveau passage en Loire-Atlantique au sein du Trigone, à Saint-Brévin Les Pins. Puis il décide finalement, avec sa femme, de reprendre la boîte de nuit Le Séquenciel à Sérent.
 

 Une aventure qui prend, aujourd’hui, une dimension familiale puisque leur fille, Maeva, 19 ans, a intégré l’équipe du nouvellement nommé LS Club.
 

Aurélien Burban

2017 By LEDUCMIX

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